En avril, les éditions Vaillant font paraître une revue d'un nouveau type car son format est de 18 sur 13 cm. Il s'agit d'un des premiers petits formats de la bande dessinée (peut-être même le premier).

Son nom est "34". Ce nom vient du fait que la revue a 32 pages + les 4 pages de couverture. Si on ne compte pas la couverture ni le verso de la couverture où il n'y a rien, cela fait 34 pages.
Cette explication ne tient pas longtemps car, à partir du numéro 6, il y a un concours sur le verso de la couverture.

La parution est bimensuelle. Les numéros 1 à 17 paraissent dans l'année.

Un numéro spécial non numéroté paraît entre le numéro 2 et le numéro3. Il est indiqué "HS49" dans la liste ci-dessous.

La couverture est sur fond jaune en haut et en bas avec une grande image concernant une histoire en cours au milieu. Le titre "34" est en haut à gauche en blanc dans un rond rouge. Il est souligné par le slogan "aventures voyages mystères". A droite du titre se trouve le sommaire du numéro.
A partir du numéro 14 et jusqu'au numéro 17, le fond du sommaire est en bleu, blanc et rouge.
En bas de couverture figurent la mention "Paraît le 1er et le 15 de chaque mois", la date de parution, le numéro et le prix.

Le prix de vente est de 20FF.

La dernière page de chaque numéro (sauf pour le numéro 2 et pour le numéro spécial) est consacrée à une photo de sportif. Bien que ces photos soient sans titre, elles sont indiquées ici "Photo sportif" pour être répertoriées.

Christian Potus rapporte deux anecdotes concernant cette revue :

1. La pagination de 34 est continue d’un fascicule à l’autre jusqu’au numéro 10 inclus (P1 à 320). Un nouveau cycle de pagination continue reprend à 1 des numéro 11 à 20. Le n° 21 redémarre à son tour la pagination à 1 mais les numéros suivants ne sont plus paginés, et ce, jusqu’au 29 inclus. La pagination classique propre à chaque numéro commence au 30 au moment du premier changement de maquette pour la couverture.
2. Le fameux format 13 X 18 cm spécifique à de nombreux petits formats et initié par 34 avant d’être copié par les autres éditeurs pour son originalité et sa praticité vient du fait que l’idée des éditions de Vaillant était d’utiliser pour le cahier de la nouvelle revue la même quantité de papier que les récits complets publiés jusqu’alors. Les 16 pages d’un fascicule de la collection « C’est un album Vaillant » donnant pour un même ratio les 32 pages d’un 34, l’imprimerie de Sceaux utilisant au départ les mêmes stocks de papier. Le prix de lancement s’inscrivait dans la continuité de celui des récits complets malgré le surcoût induit par le rajout de la couverture glacée. Le lecteur, lui, voyait doubler sa quantité de lecture.